Les 7 blessures de l’âme

Inspiré par l’oeuvre de Lise Bourbeau

Il faut savoir que nous avons tous en nous, plus ou moins développé, 7 grandes blessures, qui nous empêchent d’être  «nous-mêmes».

Souvent appelé  «LA BLESSURE FONDAMENTALE » car, elle s’inscrit dans le cerveau, dans le corps physique, le long de la colonne vertébrale, dans notre vie de tous les jours. Ainsi, dès qu’il y a la moindre petite ombre d’agression, ou vécu comme telle, nous allons sans même avoir eu le temps de réagir, bâtir autour de nous une forteresse, une armure qui par reflexe, s’est installée en nous et autour de nous. Ainsi, nous pouvons porter une chaine de blessures collées les unes aux autres, et aussi coller au cœur du corps, portée par l’enfant… l’enfant intérieur.

Cette blessure fondamentale est portée par le système familial et peut être transmise pendant la fécondation (inconsciemment, bien sûr), et projetée sur l’enfant. Ainsi, nous créons nos blessures inconsciemment sur nos propres enfants c’est la « Transgénérationnelle ». Nous rechercherons dans notre vie, des gens qui portent les mêmes blessures que nous.
Ainsi, la blessure fondamentale représente la douleur qui détruit, la douleur en nous, qui est en survie et, en souffrance. On développera donc les mêmes réactions que nos parents, cela peut être la banalité, le déni (qui est occulté), la surprotection dans une cage dorée…On appelle cela, la cuirasse familiale.

C’est en les cherchant et en les comprenant, que nous pouvons les guérir.

  1. LE REJET : Cela se passe dans le ventre de la mère.
    Si, pour une ou plusieurs raisons, le fœtus se sent « rejeté » consciemment ou inconsciemment, cela peut générer en lui une souffrance telle qu’à l’âge où l’on se construit « relationnellement », il attirera à lui des personnes qui le rejetteront…  volontairement ou involontairement. L’effet de  « rejet  » peut aussi se traduire, même si l’enfant a été désiré par ses deux parents, lorsque que la future grand-mère ou autre membre de la famille trouve que cela est trop tôt pour le couple, etc. Ce rejet peut même se traduire par un mouvement corporel du doigt ou par le regard, du style : « Allez, sort ! ». Généralement, celui qui se sent rejeté,  sera plutôt grand et maigre, peut être anorexique, il peut avoir une voix fluette et être timide, il peut ne pas avoir d’ami(e)s, il peut aimer être seul… Il peut grandir avec le sentiment qu’il n’a pas le droit d’exister, cela fait un adulte qui cherche constamment sa place.

C’est en s’ouvrant à l’amour, à « l’amour de la vie » avec l’assurance que nous sommes aimés et reconnus du divin en tant qu’être de lumière que nous pouvons guérir cette blessure.

 

  1. L’ABANDON : Cela se passe entre 0 et 1 an.
    Si, le jeune enfant se sent abandonné, même s’il n’a jamais été abandonné de quiconque, mais qu’à un moment donné, il a pleuré dans son berceau et que personne n’est venu le prendre parce que la mère l’a laissé pleurer un petit moment, l’enfant peut à l’âge où l’on se construit « relationnellement », s’entourer de façon à n’être jamais tout seul. Il peut avoir un appétit féroce, être boulimique. Il peut être costaud, et avoir besoin de posséder les choses ou les personnes pour soi…, Il peut avoir besoin de remplir un manque, un vide comme celle de la présence de son parent absent qu’il va remplir par l’extérieur, sans jamais y arriver ou par la nourriture, l’alcool, etc…

C’est en comprenant que l’on est jamais seul, mais que l’on est toujours entouré d’Êtres, d’Anges, de Guides…, qui s’occupent de nous sans arrêt et, toujours dans l’amour que nous pouvons guérir cette blessure.

  1. HUMILIATION : Cela se passe entre 1 et 2 ans.
    Si, le jeune enfant sent que l’on ne lui laisse pas le temps d’évoluer à son propre rythme et que derrière, nous sommes toujours en train de lui faire comprendre qu’à son âge, il devrait faire « ses besoins dans le pot, marcher, etc », l’enfant peut à l’âge où l’on se construit « relationnellement », s’auto-dévaloriser, se sentir nul et incapable, se sentir humilier. Il peut se tacher souvent, ou recevoir des réflexions qui blessent, il peut avoir honte de lui ou des autres… L’humiliation est une forme de maltraitance, car on écrase l’enfant verbalement, on le réduit à zéro. Adulte, cela va se traduire par un complexe soit de supériorité qui cache souvent un complexe d’infériorité. La personne se sent inférieur  «  je suis nul  » et ceux qui se sentent supérieur, jugent les autres  « de nul ».

C’est en comprenant que nous sommes tous semblables et que nous sommes tous aussi important les uns que les autres, qu’il n’y a pas quelqu’un de plus ou de moins bien qu’un autre et, en reconnaissant notre divinité et,  en se donnant de l’amour à nous-mêmes et aussi aux autres que l’on guérit cette blessure.

  1. TRAHISON : Cela se passe entre 2 et 3 ans.

Si, l’enfant croit qu’un jour, il se mariera avec son père ou sa mère, et que personne ne lui explique le pourquoi du comment, qu’on le laisse baigner dans ce « Complexe d’Œdipe », l’enfant peut à l’âge où l’on se construit « relationnellement » ne pas avoir confiance en lui, ni aux autres et se sentir trahi. Il peut aimer diriger, contrôler, faire à la place des autres et accuser toujours les autres de ce qui lui arrive sans comprendre ses propres responsabilités.
Cela peut représenter un message contradictoire que nous tenons devant l’enfant, qui du coup ne comprend plus et,  se sent donc trahi.  Adulte, cette personne aura des difficultés à aimer car dès qu’il y aura « expression d’amour », le cerveau lancera une alerte disant  « attention trahison » et repoussera la dite expression, voir le sentiment.

C’est en comprenant que nous pouvons déléguer, que nous pouvons trouver sa juste place et, accepter que chacun a droit à l’erreur que l’on peut guérir cette blessure.

  1. L’INJUSTICE : Cela se passe entre 3 et 4 ans.
    Si, l’enfant est, par exemple, puni à la place d’un autre ou s’aperçoit qu’un frère, ou une sœur est mieux traité que lui…, il peut à l’âge où l’on se construit « relationnellement » être critique, juge et intolérant. Il peut trouver la vie injuste, ne pas aimer l’hypocrisie, les mensonges, et vouloir toujours rétablir la vérité. Il peut être un forcené du travail se donnant corps et âmes, il peut en faire toujours trop, peut penser que les autres ne travaillent jamais assez, il en fait beaucoup pour être aimé, il sera grand et maigre car la blessure de l’injustice peut aller avec la blessure du rejet… Ce sentiment se retrouve chez l’enfant de familles séparées, divorcées, ou reconstituées où les nouveaux parents vont préférer ou donner de l’attention aux nouveaux enfants. L’enfant souffre de douleur car il n’est plus l’enfant soleil. Adulte, il est un sauveteur.

C’est en comprenant que tout le monde fait ce qu’il peut, en devenant tolérant, en comprenant qu’il n’y a pas de hasard, et qu’il n’y a rien à faire pour être aimé que l’on guérit cette blessure.

  1. LA NON-RECONNAISSANCE : L’enfant a besoin d’exprimer ses talents, ce qu’il est et ce qu’il aime…
    S’il n’est pas reconnu, l’enfant ne va plus s’écouter, mais, au contraire, va dévier ses goûts, ses envies et s’adapter à ce que le parent veut qu’il soit. Généralement, cela est un « sur-adapté ». Les passions sont occultées et l’enfant devient ce qu’on veut qu’il soit, ce qu’on veut de lui. L’enfant n’en fait jamais assez.
  2. LA MALTRAITANCE : D’ordre généralement physique, mais aussi psychique.
    La maltraitance, c’est manquer d’identité envers l’enfant. Adulte, il ne supportera pas la violence de tout ordre et recherchera un climat de paix et d’harmonie, il s’isolera. À l’opposé, nous pouvons observer un adulte qui fera du mal aux autres consciemment, par purs reflexes.

On trouve aussi ces 7 blessures combinées, provoquant d’autres blessures comme la jalousie maladive, la colère…

C’est en travaillant sur nous, en enlevant petit à petit ces pelures d’oignons, en creusant sur ce que nous ressentons, pour chercher toujours plus loin, toujours plus intensément et profondément une blessure présente, envahissante et journalière, que nous découvrirons l’une des 7 blessures. Il ne nous restera plus qu’à les comprendre et à les guérir avec tout l’amour possible, celui que l’on a au fond de notre cœur et de notre âme.

La personne que l’on a en face de nous correspond toujours à ce que l’on a besoin de guérir.

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